Le culte de la vitesse et le culte de l’instant, après avoir façonné la vie politique, n’épargnent plus la communication publique. Mais peut-on encore décélérer, ou trouver des espaces de décélération, pour notre démocratie et nos institutions qui ont besoin de temps ?
Comment retrouver un passé et un avenir, donner du sens au temps pour qu’il soit considéré comme nécessaire et utile par nos concitoyens ? Comment mettre en perspective le temps physique et le temps symbolique ?
Et quel peut-être le rôle des directeurs de la communication publique pour offrir autre chose que le « tout plus vite » et le « tout, tout de suite » possibles grâce aux outils d’aujourd’hui ?
Gilles Finchelstein a publié La dictature de l’urgence (Fayard, 2011).
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