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« Communication publique veut donner un sens à ses 30 ans »

Association Communication Publique

Article publié avec l’aimable autorisation de Brief, et paru dans le magazine de novembre 2018.

Valérie Renaud

Valérie Renauld
Vice-présidente de Communication publique, directrice de la communication et du dialogue avec la société de l’ANDRA.

Propos recueillis par Antoine Gazeau


À l’occasion des 30 ans de Communication publique, vous prévoyez de lancer un concours un peu «rétrospectif». De quoi s’agira t-il ?

On n’en connait pas encore la forme exacte. On le lancera en janvier. L’idée serait de sélectionner, sur les trente dernières années, les grands dispositifs de communication – y compris internes – qui ont été pour nous les plus caractéristiques de ce à quoi devrait servir la communication publique. On veut donner un sens à cet anniversaire, à travers une lecture de la place qu’a eue la communication dans les décisions publiques. On voudrait aussi comprendre la place qu’elle a aujourd’hui et, surtout, quels services elle pourra rendre demain. Des chercheurs ou autres observateurs pourraient commenter ces campagnes. Des citoyens pourraient aussi intégrer le jury, par exemple. Ce qui nous intéresse, c’est ce que tous ces dispositifs de communication disent de notre histoire. On veut le raconter… pour mieux nous projeter ensuite.

Le jour anniversaire de vos 30 ans, en octobre 2019…

Oui. Ce sera le point d’orgue de cette «année de la rétrospective». L’idée, le jour J, sera plutôt de se tourner vers l’avenir. On va y travailler avec les Jeunes communicants publics (JCP), le réseau que nous avons relancé cette année au sein de Communication publique. On va tâcher d’être original. On fera intervenir des personnalités symboliques de ce qu’a représenté et de ce que représentera la communication publique, des gens qui réfléchissent à ce que sera le citoyen de demain. On voudrait comprendre, sur un plan plus global, comment les décisions pourraient se prendre demain pour voir comment la communication publique pourrait se révolutionner pour accompagner ces nouveaux processus. Pour n’être pas suiveurs, mais plutôt pilotes des changements fondamentaux qu’on devrait observer dans la société.

Prévoyez-vous aussi, au-delà des Entretiens de Communication publique en mars, des rendez-vous plus ponctuels autour de ces 30 ans ?

On voudrait en tout cas être assez ouvert sur la conception et le champ de la communication publique. La richesse de l’association tient à ce qu’elle réunit des dircoms de collectivités, de ministères, d’établissements publiques et d’institutions qui portent des sujets d’intérêt général très différents allant de la santé, aux enjeux énergétiques, en passant par les inégalités sociales ou le service au citoyen. On peut montrer, à l’occasion de ces 30 ans, qu’on peut s’apporter beaucoup mutuellement. On veut redonner du sens à la communication publique, dans une vision plus globale de citoyen, et pas seulement d’administré ou d’électeur. Cela pourrait prendre la forme de tables rondes tout au long de l’année, par exemple.

Y aura-t-il aussi un temps un peu plus convivial et festif ?

Oui, et on va même commencer par ça. C’est important. Parce qu’on ne fait pas un métier facile et qu’on a besoin de solidarité entre nous. Alors cette année, on va fêter nos vœux en bonne et due forme avec nos membres, amis et partenaires ! Convivialité, identité et prospective : ce seront les trois piliers de cette année charnière.